mercredi 10 novembre 2010

chape d'enrobage du plancher chauffant = finition

Nous avons choisi de profiter de la possibilité de teinter dans la masse la chape d'enrobage du plancher chauffant (chape fluide en sulfate de calcium) pour en faire la finition de notre sol. Elle sera ensuite enduite (en plusieurs couches) d'une résine transparente, pour la protéger de l'humidité et des salissures. Le résultat sera proche d'un béton ciré, en moins dur... et beaucoup moins cher !
Le pigment :
Le coulage de la chape :
Pendant le séchage :
après séchage et application d'une couche de résine :

plancher chauffant

Le plancher chauffant est un réseau de tuyaux dans lesquels circule de l'eau tiède (la surface d'échange étant grande et la maison bien isolée, pas besoin de haute température), isolé en dessous (pour que la chaleur aille bien dans le volume habité et pas dans le sol) et enrobé d'une chape (ici une chape fluide, du même type que la chape de ravoirage). Avantages : grand confort et faible consommation (chauffage en partie par rayonnement).
Sur l'isolant, nous avons dessiné grossièrement les cloisons et hachuré les zones qui ne doivent pas être chauffées par le sol (salle de bain du rez-de-chaussée, buanderie, arrière-cuisine, emprise des meubles de cuisine et du réfrigérateur) :
On voit ainsi à quoi ressemblera la cuisine (enfin moi je vois...) :
La distribution du plancher chauffant, en cours d'installation :
Déroulement des tuyaux du plancher chauffant :

seuils

Les seuils, réalisés par les maçons :

isolation de l'extension ossature bois

L'extension en ossature bois est isolée par 145mm de ouate de cellulose insufflée entre les montants (pose réalisée par l'entreprise de menuiseries) et par 35mm de fibre de bois pare-pluie posée à l'extérieur, sur le contreventement en plaques d'OSB. Le tout est fixé par des liteaux.

Dans l'ordre, de l'intérieur vers l'extérieur, cela donne : parement (Fermacell, pas encore posé), lame d'air ménagée par des liteaux, frein vapeur (qui assure également l'étanchéité à l'air), ouate de cellulose entre montant, OSB, fibre de bois pare-pluie, lame d'air ménagée par les liteaux, bardage douglas (pas encore posé).

Les photos de la pose de la fibre de bois (par nos soins, merci à mes parents pour leur grande aide !) :
Détail : un scotch pour parfaire l'étanchéité à l'air au niveau du passage d'un cable électrique :

Les photos de l'insufflation de la ouate de cellulose :
La cardeuse et les sacs de ouate :
La ouate de cellulose (du papier journal broyé et traité au sel de bore pour le rendre résistant au feu) :
Insufflation de la ouate derrière le frein vapeur (laisse passer la vapeur d'eau, mais moins que le pare-pluie extérieur, pour que l'humidité puisse s'échapper du mur) :

chape de ravoirage

Nous avons fait réaliser la chape de ravoirage (qui enrobe les réseaux : électricité et plomberie) en chape fluide (sulfate de calcium = anhydrite presque pur), par l'entreprise CPI Bretagne. Les photos :
Disposition d'un film d'étanchéité :
Le camion, qui contient les trois composants de la chape : sulfate de calcium, sable et eau. Le mélange est réalisé sur place dans le module en bas de la photo (donc pas besoin de retardateur de prise) :
A partir d'une référence, un laser donne la hauteur de la chape :
Le laser permet de régler la hauteur des plots qui serviront de témoins lors du coulage :
Début du coulage dans le coin le plus éloigné de l'entrée du tuyau de distribution de la chape fluide, puis coulage dans le reste de la maison (ici, la verrière) :
Après coulage, les bulles sont chassées au rateau, puis au balais :
Une fois sec, on voit encore les gaines multi-couches de la plomberie, mais ce n'est pas grave puisque le plancher chauffant viendra dessus :