jeudi 28 janvier 2010

petit coup d'oeil sur le mur nord

Le mur nord n'aura pas sa sablière double. Il a été relévé de 10cm de béton de chaux, puis des cales en chêne permettent de compenser les différences de hauteur entre les blochets des différentes fermes. Ces cales seront ensuites solidarisées au mur par de longues tiges filetées.

les corbelets

La façade sud est maintenant habillée de ses corbelets. Ils seront bientôt recouverts d'un entablement en chêne.
Les corbelets avant pose :
Et après pose, vu de dessous (on voit encore les chevilles en bois qui dépassent), puis du dessus :

réfection de la sablière du mur sud

Le mur sud s'est vu doté d'une double sablière toute neuve. Il s'agit de deux "rails" de bois qui coiffent le mur en longeant l'extérieur et l'intérieur du mur, reliés par des traverses (comme des rails de chemin de fer), le tout noyé dans un béton de chaux. Les fermes étant rendues solidaires de cet ensemble, ça sert de chaînage et consolide la structure de la maison.
Les éléments préparés au sol (on remarque les assemblages en tenons et mortaises) :

Les mêmes après avoir été posés (banchage en cours) :
La même chose vu de dessus, après séchage du béton de chaux :

une nouvelle ferme en chêne a remplacé l'ancien pignon ouest




L'ex-pignon ouest que nous avons terminé d'écrouler a été remplacé par une belle ferme en chêne réalisée sur le modèle des fermes existantes.

La voici au sol puis une fois montée.
Une fois la maison terminée, elle séparera une chambre de la mezzanine.



soubassement du doublage extérieur du mur nord.

Le mur nord étant le plus soumis au froid et la résistance thermique d'un mur de 60 à 80cm d'épaisseur de terre étant finalement assez faible (inférieure à 1m2.K/W), nous avons prévu de lui ajouter une isolation par l'extérieur sous forme d'un doublage en bottes de pailles (ce qui nous permettra d'atteindre une résistance thermique d'environ 6 m2.K/W). Ce chantier ne sera pas réalisé tout de suite, mais il fallait l'anticiper pour faire faire les fondations et le soubassement par le maçon. Voilà qui est fait : il est constitué de deux rangées de parpaings séparées par du liège. Il reste à enduire la face extérieure des parpaings (quand elle sera sèche) et à poser la lisse basse (j'attends le devis du charpentier à ce sujet).


le trait de Jupiter

Une des réparations effectuées par le charpentier a un nom assez amusant pour que je vous la présente ici. La poutre horizontale qui supporte la ferme pignon (sorte de colombage qui deviendra ultérieurement notre tête de lit) était bien pourrie car elle avait souffert de l'eau ruisselant le long des arbalétriers. Il a donc fallu la couper et remplacer le bout le plus pourri par un morceau de poutre récupéré par ailleurs sur le chantier. L'assemblage est nommé "trait de Jupiter", pour une raison qui semble assez évidente sur la photo...